L’ombre des arbres dans la rivière embrumée
Meurt comme de la fumée,
Tandis qu’en l’air, parmi les ramures réelles,
Se plaignent les tourterelles.
Combien ô voyageur, ce paysage blême
Te mira blême toi-même,
Et que tristes pleuraient dans les hautes feuillées, Tes espérances noyées.
Paul Verlaine
The shadow of the trees in the misty river
Dies like smoke;
While up above, among the real branches,
The doves are lamenting.
How well, oh traveller, this washed-out landscape
Mirrored you pallid self!
And how sadly did weep, in the high foliage,
Your drowned hopes.